Le Samedi 14 Décembre:
Après avoir chauffé la salle durant plusieurs heures (eh oui, la salle est magnifique mais les températures du mois de décembre plutôt basses dans cette salle qui tient lieu de dépôt de vin habituellement) pour accueillir confortablement nos spectacteurs en herbe, le public âgé de 2 à 70 ans s'installe. Nous sommes prêts, calmes et amorçons en douceur notre présentation. Soudain, alors que tout est chronométré au millimètre en terme de musique et de vidéo et que tout dépend de nous sur scène (vive l'autonomie), le son ne part pas. Après avoir réalisé ce « Kwaak », nous déroulons notre histoire, sans pouvoir anticiper les conséquences de ce manque sur notre jeu. Le silence des enceintes
fait place à nos respirations, la musicalité de nos gestes, nos réactions sonores et aux rires des enfants et des adultes en écho. Ils ne décrochent pas. Au contraire, ils voient apparaître peu à peu cet univers onirique qu'ils accompagnent de leurs émotions.
Le final arrive et les applaudissements du coup particulièrement sonores envahissent la salle. Quelle chaleur!
Nous sommes un peu confus, heureux d'avoir mené le barque jusqu'au rivage mais confus et annonçons au public qu'il existe « aussi »une version avec musique. Nombre de spectacteurs sont très surpris par cette annonce et ne la comprennent même pas. Directrices d'école, de crèche viennent nous rencontrer tandis que les enfants s'appliquent à dessiner avec les rétro projecteurs laissés à leur disposition. Dessinant sur le sable, ils emplissent ainsi le plafonds de dessins de couleurs et continuent ainsi le spectacle. La tâche des adultes pour les faire sortir de la salle est loin d'être évidente.
Nous partageons un goûter que nous avons décidé d'offrir à l'issue de la représentation.
Finalement, le spectacle fonctionne très bien, même sans son.
Nous tenons à remercier Andréas Guest et Christophe Requin pour leurs précieux conseils artistiques et leur regard extérieur non moins précieux.
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